Aux origines de la schizophrénie !

test légende

Les causes de la schizophrénie sont encore mystérieuses. Des facteurs génétiques et environnementaux ont été identifiés, mais ne suffisent pas à comprendre pleinement le déclenchement de la maladie. Elle se révèle généralement entre 15 et 20 ans, à un moment de mutation de notre matière grise. Hasard ? C'est ce qu'une équipe mixte lyonnaise et stéphanoise veut découvrir !

Responsable du projet :

NomFakra

PrénomEric

carte de la france

Nos objectifs :

Le Pr Eric Fakra est chef de service de l’unité de psychiatrie du CHU de Sant-Etienne, mais aussi chercheur au Centre recherche en neurosciences de Lyon au sein de l’équipe PSY2R. Avec son équipe, il souhaite se pencher sur un moment déterminant de notre développement neuronal dont le dysfonctionnement expliquerait l’apparition de la schizophrénie : l’élagage synaptique.

L’adolescence est une période-clé de développement et de maturation cérébrale. Cette maturation implique une perte de matière grise à partir de la puberté : elle correspond à une importante élimination synaptique (30000 synapses/sec). Ce déclin synaptique est associé à un déclin des neurones. Les récentes études ont pu associer l’apparition de la schizophrénie à des anomalies de cette étape critique du développement cérébral : les réductions de matière grise liées à la maturation normale du cerveau sont exagérées chez les patients schizophrènes, par rapport aux sujets témoins non malades.

Partant de ce constat, l’équipe de scientifiques voudrait chercher les variants génétiques à l’origine de ce dysfonctionnement en croisant prélèvements biologiques (prises de sang) et examens d’imagerie sur trois groupes : des patients atteints de schizophrénie, leurs frères ou sœurs non touchés par la maladie, et des sujets sains.

Cette étude s’attaque donc aux origines de la schizophrénie et cherche à comprendre les liens entre les facteurs de vulnérabilité génétique et le développement cérébral.  Les résultats de cette étude permettraient d’identifier les gènes responsables de la maladie, et de pouvoir dépister par la suite les sujets à risque !

Les retombées de ce projet ambitieux sont donc considérables et pourraient modifier l’avenir de la prise en charge de cette maladie mentale qui concerne 600 000 personnes en France !

 

 

5 300€ / 30 000€

Avec votre don, accélérez la recherche sur la schizophrénie !

test légende

Conduite du projet :

L’étude sera menée sur trois groupes de 52 patients, soit une population totale de 156 personnes et sur une durée d’un an.  Les patients qui participent à l’étude sont suivis au CHU de Saint-Etienne.

Le Pr Fakra vous détaille les étapes : 

  1. Mesures biologiques (prises de sang)  : Des échantillons de sang seront prélevés pour déterminer les polymorphismes génétiques (ADN) et quantifier l’expression des gènes (ARNm) impliqués dans le système du complément et la microglie. Nous utiliserons des techniques sophistiquées de biologie moléculaire pour quantifier avec précision les transcrits d’ARNm et les polymorphismes génétiques d’intérêt chez chaque sujet.
  2. Examens d’imagerie : Des IRM seront effectuées pour estimer l’épaisseur corticale médiane et identifier l’endophénotype spécifique et lié à la psychopathologie de la maladie.
  3. Mesures cliniques :  tous les sujets effectueront des tests neuropsychologiques approfondis. En plus d’étudier les fonctions exécutives, dont les déficiences ont été liées à l’amincissement cortical chez les proches ainsi que chez les patients atteints de schizophrénie, nous évaluerons la régulation des émotions, une dimension clé compromise dans la schizophrénie.

L’équipe a déjà reçu des financement qui ont permis de démarrer le projet. Il manque des fonds pour :
-faire analyser les données d’échantillons sanguins,
-pour prendre en charge une partie du salaire de l’étudiante en thèse qui conduit cette étude. 

 

 

 

 

Je soutiens ce projet

Faire un don