La maladie de Parkinson sur mesures !
200 000 personnes en France souffrent de la maladie de Parkinson. Les médicaments utilisés visent à remplacer la dopamine manquante dans certains neurones du cerveau. Ils retardent l’évolution des symptômes, mais ne permettent pas à ce jour, la guérison de la maladie. Pour améliorer les thérapies disponibles, le Pr Ana Marques, neurologue au CHU de Clermont-Ferrand, a besoin de mesurer le taux de glutamate des patients parkinsoniens !
Merci à tous les donateurs qui ont rendu ce projet possible !
Responsable du projet :
NomMarques
PrénomAna
Nos objectifs :
Le traitement standard de la maladie de Parkinson vise à stimuler la transmission dopaminergique, principalement via la levodopa ou L-DOPA. Cependant, des options thérapeutiques plus avancées existent, telles que la thérapie de stimulation cérébrale profonde (SCP). Cette dernière, impliquant l’implantation chirurgicale d’électrodes, vise à stimuler électriquement les noyaux sous-thalamiques, améliorant ainsi les symptômes moteurs.
25 000€ / 25 000€
Merci !
Vous avez rendu cette étude possible, merci !
Avec 25 000 €, vous financez l’accès à l’IMR 7T et les frais de déplacements des patients.
La maladie de Parkinson, un engagement très fort des associations !
L’association Vivre avec Parkinson, localisée dans le Haut Rhin (68) a massivement soutenu le projet. On compte aussi le soutien de Dopapark 21 et de particuliers. Ensemble, ils permettent à l’équipe clermontoise de prendre en charge les déplacements des patients qui participent à l’étude et qui doivent se rendre à Poitiers. La phase d’inclusion est en cours et la Fondation Neurodis sera ravie de vous communiquer les premiers éléments des que l’analyse des données aura démarré.
Je soutiens ce projet
Faire un donLes mécènes :
Vivre avec Parkinson
Pascaline Metzger et son association Vivre avec Parkinson, basée dans le Haut-Rhin (68), œuvrent activement au moyen d’évènements sportifs pour faire connaitre la maladie, et aider les malades et leurs proches. Elle choisit pour la seconde fois de soutenir avec Neurodis un projet de recherche !
Parlez-nous de vous ?
Je m’appelle Pascaline Metzger, j’ai 55 ans. Je suis atteinte de la maladie de Parkinson. J’ai été diagnostiquée à l’âge de 46 ans et j’ai créé l’association Vivre Avec Parkinson en 2020. L’association a pour but de faire connaître la maladie de Parkinson au grand public, de soutenir la recherche, de promouvoir l’activité physique dans le traitement des symptômes de la maladie et de rassembler les malades et leurs proches. Je voulais soutenir la recherche avec des projets bien précis sur la maladie de Parkinson. J’ai regardé sur internet , et découvert la Fondation Neurodis. C’était vraiment ce que je recherchais. J’ai pris contact avec Charlène Besacier qui m’a expliqué le fonctionnement.
Nous avons soutenu un projet de recherche pour améliorer le sommeil des malades de Parkinson mené à Grenoble, et nous souhaitons continuer à soutenir d’autres projets que Neurodis proposerait. L’association a été séduite par le projet du Dr Marques. Cela fait 3 ans que nous soutenons la recherche. Le retour de Neurodis est positif et nous redonne de l’espoir, à nous, malades. Les projets sont très bien expliqués. Nous avons pu pour le projet grenoblois rencontrer les professeurs suite à une invitation de Neurodis et je pense que ces échanges entre donateurs et chercheurs sont très importants.
Pourquoi agir ?
La maladie de Parkinson touche des personnes de plus en plus jeunes. Elle peut tous nous concerner. Le dernier weekend de novembre, nous organisons une course virtuelle et nous vous invitons à vous mobiliser où que vous soyez à prendre un dossard. Les fonds récoltés nous permettront de renouveler notre engagement auprès de Neurodis ! Toutes les infos seront sur notre site www.vivreavecparkinson.net
Surtout ne lâchez rien, osez bouger !
Dopapark 21
L’association Dopapark 21 oeuvre dans le département de la Côte d’Or (21) et spécialement dans le secteur du Pays Châtllonnais, sous la houlette du président Denis Bourtequoy. Les bénévoles organisent, entre autres, des randonnées solidaires, avec pour but d’aider les malades de Parkinson. En 2024, Dopapark 21 choisit de soutenir ce projet et devient son 1er mécène ! Merci du fond du coeur !
Chaque don compte, merci infiniment à tous les donateurs !Le Pr Ana Marques
Chaque don compte, merci infiniment à tous les donateurs !Le Pr Ana Marques
Mesurer le glutamate, un enjeu de taille !
Le glutamate est la substance chimique la plus abondante dans le cerveau. Cet acide aminé est notre principal neurotransmetteur aux cotés de la dopamine, la sérotonine, ou l’acétylcholine : il transmet des signaux de communication au niveau des synapses. Si la carence en dopamine a concentré un important effort de recherche ces dernières années dans la compréhension de la maladie de Parkinson, l’équipe du Pr Marques aspire à explorer une autre piste : celle du glutamate.
Un excès de glutamate a été mis en cause dans les mouvements incontrôlables (dyskinésie) observés chez de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Le Pr Marques souhaite par conséquent explorer notre métabolisme cérébral et mesurer le taux de glutamate de nouveaux patients parkinsoniens non traités pour vérifier si l’on retrouve une hyperactivité glutamatergique dans le striatum et le noyau subthalamique du cerveau.
IMR 7T : trois appareils en France seulement
Pour obtenir ces informations, le Pr Marques propose d’effectuer des mesures biochimiques grâce à un examen proche d’une IRM. Les IRM classiquement présents dans les hôpitaux ne sont cependant pas assez puissants pour détecter des changements aussi précis. Ces mesures doivent ainsi être réalisées sur l’une des trois machines de dernière génération installées en France: un IRM 7T. Cet équipement d’imagerie à haut champ permet d’accroitre la résolution spectrale, spatiale et offre un gain de signal permettant la détection de lésions invisibles sur les appareils de moindre intensité.
Le CHU de Poitiers est l’un des trois sites français avec l’hôpital de la Timone à Marseille et Neurospin à Paris, équipés d’une IRM 7T à ce jour. Une collaboration est d’ores et déjà établie avec les services de radiologie et de neurologie de Poitiers : le Pr Remy Guillevin et le Dr Isabelle Benatru.
La double problématique
Huit scientifiques sont impliqués sur les deux CHU pour mener à bien le protocole prévu. Il est prévu de solliciter 40 patients au total pour cette étude qui doit se terminer dans deux ans, soit fin 2026. Les patients volontaires réaliseront au préalable une visite d’inclusion qui sera l’occasion d’un examen clinique pour vérifier les critères d’inclusion et d’exclusion. Le transfert du patient à Poitiers permettra ensuite de mettre en œuvre le protocole.
La rareté de cet équipement garantit l’importance capitale des données qui seront recueillies, mais oblige une partie des patients parkinsoniens inclus dans l’étude à se déplacer et à séjourner à Poitiers. L’accès à cet équipement représente un coût, auquel s’ajoutent les frais de déplacements des malades qui acceptent de participer à l’étude et qui sont éligibles à ce projet.
La recherche continue !
Vous pouvez continuer à adresser des dons pour la maladie de Parkinson à la Fondation Neurodis qui les affectera à un prochain projet régional après sélection par le Comité Exécutif.
