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Un nouveau mécène pour le projet du Dr Eric Fakra !

La Fondation BPAURA a reversé la somme de 12 000 € pour le projet d’Eric Fakra concernant la formation des premiers secours en cas d’urgence psychiatrique !

Nous l’en remercions très chaleureusement 🙏

L’objectif du projet du Docteur Fakra est de faciliter l’accès aux soins psychiques des jeunes en difficulté en s’appuyant sur deux volets :

  1. Dispenser aux acteurs en contact avec les jeunes, une formation pour repérer les troubles (partenariat avec PSSM  [Premier Secours en Santé Mentale]; https://pssmfrance.fr/)
  2. Construire un site internet contenant explications, conseils et adresses pour consulter, inspiré du site MindHelper (https://www.innosouth.dk/projects/mindhelper-empowering-youth-in-mental-health/)

En France, 15% des 10-20 ans ont besoin de soins psychiques. Ces chiffres se sont accentués avec la pandémie. Malgré les solutions thérapeutiques efficaces, la majorité de ces jeunes bénéficie trop tardivement d’une prise en charge, voire d’aucune, avec des conséquences dramatiques, notamment l’aggravation ou la chronicisation des troubles.

Plusieurs facteurs expliquent cette absence ou ce retard aux soins :

1) Organisation de l’offre de soins peu compréhensible et les personnes ne savent pas qui aller voir

2) Ces troubles suscitent la peur des personnes concernées et de leur entourage, les personnes atteintes sont stigmatisées.

Un réseau d’intervention précoce pour les jeunes présentant un trouble psychiatrique sévère débutant a été créé sur la région AuRA (PEP-AURA). Il répond aux sollicitations y compris par le biais d’équipes mobiles venant rapidement à la rencontre du jeune, dans le lieu de son choix

(PSYPrems https://prixequipessoignantes.santementale.fr/2021/01/equipe-mobile-psy-prems/).

Par ailleurs, la mairie de Saint-Etienne, en partenariat avec le CHU, a mis à disposition des soins psychologiques notamment à destination des jeunes (cellule Sainté-Psycho https://www.if-saint-etienne.fr/politique-societe/sainte-psycho-ces-stephanois-qui-ne-vont-pas-bien-dans-leur-tete ). Les psychologues interviennent directement dans les campus scolaires de la ville.

Malgré la mise à disposition récente de cette offre de soins rapide, gratuite et accessible à tous les jeunes, la stigmatisation et les difficultés d’orientation restent un obstacle majeur.

L’objectif de ce projet est de faciliter l’accès aux soins des jeunes en difficultés psychiques sur la région AuRA (Saint-Etienne et un volet à Clermont-Ferrand), en s’appuyant sur deux volets :

  1. Assurer, à l’ensemble des acteurs de première ligne (APL) en contact avec les jeunes, une formation brève leur permettant de repérer les troubles, rentrer en contact avec la personne et savoir où l’orienter. Ce volet sera construit en partenariat avec PSSM, association à but non lucratif fondée en 2018 et siégeant à Lyon. Ces formations se basent sur le programme Mental Health First Aid qui a pu prouver son efficacité dans d’autres pays. Les agents travaillant dans les équipes de soins feront la formation de formateur. Ces professionnels seront ensuite détachés de leur poste pour eux-mêmes assurer des sessions de formation à l’ensemble des acteurs en contact régulier avec les jeunes (APL) : personnel des établissements scolaires et universitaires, maison des adolescents, mission locale, etc.
  2. La mise à disposition d’un site internet, consultable directement par le jeune et/ou son entourage de la région AuRA, avec des explications sur les troubles psychiques et des conseils pour y faire face (anxiété, troubles du sommeil), une feuille de route pour obtenir une aide supplémentaire. Ce site s’inspire du site MindHelper développé au Danemark qui a largement prouvé son efficacité (100 000 visites/mois, 89% des usagers très satisfaits, réduction des délais d’accès aux soins).

La faisabilité est garantie par les partenaires hospitaliers, municipaux, le réseau d’APL déjà constitué, ainsi que le réseau PEP-AuRA qui a obtenu récemment un financement de l’ARS. Le projet ici serait d’étendre cette offre aux jeunes avec des troubles psychiques moins sévères, mais plus fréquents. Il s’agit d’une proposition unique en France, les deux volets proposés reposant chacun sur de solides validations dans d’autres pays.